Diplomatie ou contrebande : Le règne trouble de Harvel Jean Baptiste

La diplomatie haïtienne traverse une période de profonde crise, marquée par des pratiques préoccupantes en matière de gestion et de nomination. Environ 500 personnes ont récemment été nommées dans nos représentations diplomatiques, sans compter plus de 200 contractuels nouvellement intégrés. Ces décisions semblent reposer davantage sur des critères de clientélisme et de favoritisme que sur les compétences professionnelles ou l’expérience en relations internationales.


Cette vague de nominations, effectuée sous l’influence d’un Conseil Présidentiel de Transition discrédité et d’un Ministre des Affaires Étrangères désireux de conserver son poste à tout prix, suscite une vive inquiétude. Près de 90 % des nouveaux diplomates ne disposent ni du profil requis, ni des qualifications nécessaires pour représenter dignement Haïti sur la scène internationale.

Des informations persistantes font également état d’un possible trafic de visas, facilitant l’émigration illégale sous couvert de missions diplomatiques. Harvel Jean Baptiste, accusé d’être au cœur de ce système, aurait confié à un conseiller présidentiel qu’il est convaincu qu’en cas de rappel ou de révocation par la prochaine administration de la chancellerie, de nombreux agents concernés refuseraient de retourner en Haïti.

Jamais, dans l’histoire diplomatique du pays, une telle situation de désordre et de dévalorisation des institutions n’avait été observée. Cette dérive appelle à une réponse ferme, fondée sur la transparence, l’intégrité et le respect des standards internationaux.
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