Le ministre de la Défense, M. Jean Michel Moise, fait face à une vague d’accusations émanant de l’intérieur même de son ministère. De nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer sa gestion jugée incompétente et négligente, tant sur le plan militaire que civil.
Depuis sa prise de fonction, le ministre est vivement critiqué pour son absence physique au sein du ministère, n’y ayant, selon plusieurs sources internes, jamais mis les pieds. Le personnel civil déplore un profond manque de compréhension de la part du ministre quant aux rôles, missions et responsabilités de l’institution. Ce déficit de leadership aurait conduit au dysfonctionnement de plusieurs directions clés, à l’exception de celles de l’Administration et des Ressources humaines, qui ne fonctionnent elles-mêmes qu’à un rythme réduit.
Les tensions sont également vives entre le ministre et le haut commandement des forces armées. Des désaccords répétés sur des questions administratives sensibles, notamment l’acquisition et l’enregistrement légal de l’équipement militaire, ont freiné la coordination entre les sphères civile et militaire du ministère.
Du côté des forces armées, les critiques sont tout aussi virulentes. Les militaires reprochent au ministre son indifférence face aux graves pénuries de matériel de combat, et l’accusent d’envoyer des troupes dans des missions périlleuses sans équipement de protection ni moyens de pénétration adéquats. L’absence du ministre lors des funérailles de soldats morts au combat est perçue comme une faute grave, contraire au protocole républicain et à la solidarité attendue d’un ministre envers ses troupes.
Face à ces dysfonctionnements, le climat au sein du ministère de la Défense serait de plus en plus tendu. Entre blocages administratifs, désorganisation interne et frustration généralisée des personnels civils et militaires, la gestion de Jean Michel Moise semble désormais remise en question de toutes parts.