Jean Michel Moïse vend Haïti aux gangs et dispose 7 milliards de gourdes pour son incompétence.

Alors que le pays s’enfonce dans une spirale de violence incontrôlée, le gouvernement haïtien, à travers le Secrétaire d’État à la Communication Bendjy Tilias, a annoncé ce mardi lors de la 7ᵉ édition des Mardis de la Nation, l’octroi de 7 milliards de gourdes au ministère de la Défense dans le cadre du budget rectificatif 2024-2025. Officiellement, cette somme colossale est destinée à l’achat d’équipements et à la construction d’infrastructures. Officieusement, elle soulève de graves préoccupations dans un contexte où les institutions étatiques sont rongées par la corruption et l’incompétence.

À la tête de ce ministère , le très contesté Jean Michel Moïse, dont les récentes déclarations frisent l’abandon de poste. Incapable d’articuler une stratégie nationale de sécurité, le ministre s’est contenté d’affirmer que seule l’armée américaine serait capable de rétablir l’ordre en Haïti. Selon lui, ni la Police nationale (PNH), ni la force multinationale en préparation ne peuvent contenir la fureur des gangs armés. Une déclaration accablante, qui équivaut à un aveu d’échec total.

Mais le scandale ne s’arrête pas là. D’après des révélations concordantes, les fonds du service de renseignement militaire, un outil pourtant crucial dans la lutte contre les réseaux criminels, ont été détournés. Le ministre Jean Michel Moïse a personnellement remis ces ressources à Smith Augustin et Renald Lubérice, dans une manœuvre purement clientéliste visant à assurer sa survie politique.

À quoi bon injecter des milliards dans un ministère dont le chef admet publiquement son impuissance et se retrouve empêtré dans des affaires de corruption ? Pour beaucoup, cette décision budgétaire n’est qu’une nouvelle illustration de l’irresponsabilité chronique de l’État haïtien, plus prompt à financer l’échec qu’à construire des solutions durables.